Bénévolat La Croix-Rouge Française
Dans le cadre de la crise sanitaire (Covid-19) et la période de confinement ordonnée par le Gouvernement, je suis intervenue en tant que bénévole dans deux Centres d’Hébergement d’Urgence auprès de personnes sans domicile fixe. Cet événement impondérable devenait alors une occasion d’exercer une activité sur la base du volontariat afin de venir en aide aux personnes en difficultés et/ou en situation de précarité, ce dont j’ai toujours souhaité.

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Bien que les tâches accordées aux bénévoles soient diverses et variées, de nombreuses occasions « informelles » s’offraient à moi, favorisant ainsi la rencontre avec l’hébergé. Que ce soit au moment de la distribution des repas, de l’entretient des chambres, lors de tâches permettant d’assurer les conditions d’hygiène et de sécurité de tous ou simplement autour d’une tasse de café : les échanges et les moments de partage étaient riches en découvertes et ont éveillé en moi de nombreux questionnements cliniques que je me suis hâtée d’investiguer.
Les parcours et les histoires de vie rencontrées ont été divers : certains sont sans domicile fixe depuis une longue durée et d’autres le sont de façon passagère. Certains sont réfugiés ou dits « sans papiers », les problématiques migratoires y étaient par ailleurs fréquentes. D’autres hébergés rencontrés présentaient également des difficultés s’apparentant à des troubles psychotiques et/ou addictifs, tandis qu’enfin certains bénéficiaires suggéraient des comportements parfois violents avec des passages à l’acte hétéro-agressifs. Les tensions n’était alors pas rares en ce lieu où la cohabitation ne fait généralement pas partie de leur quotidien.
Ainsi, par l’hétérogénéité singulière que chacun présente, je pouvais parfois proposer un accompagnement ou un soutien ponctuel aux bénéficiaires.
Il est certain que cette expérience m’a animé et m’a procuré le désir de poursuivre le bénévolat.