Unité d’Addictologie & CeGIDD & Expertises Psychologiques Judiciaires

2018 | 150 h | CH Sète | Maison d’Arrêt Villeneuve-lès-Maguelone

Dans le cadre de ma troisième année d’étude en psychologie clinique, j’ai effectué un stage d’observation de 150 heures. Ce stage d’observation s’est déroulé auprès d’une psychologue clinicienne chevauchant à l’époque trois pratiques cliniques distincte.

Également psychologue experte judiciaire, elle exerçait en Unité d’Addictologie et au CeGIDD (Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic aux infections). Ainsi, je l’ai accompagné dans ses diverses activités cliniques durant ce stage.

introduction addictologie

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PRATIQUES CLINIQUES – en Unité d’Addictologie et au CeGIDD

  • J’ai adopté la posture d’observatrice dans les entretiens individuels hebdomadaires.
  • J’ai participé activement aux réunions en équipe.

 

PRATIQUES CLINIQUES – en Unité d’Addictologie et au CeGIDD

  • J’ai accompagné la psychologue dans les entretiens d’expertises cliniques.
  • J’ai pratiqué de façon régulière la passation, la cotation et l’analyse clinique des épreuves projectives (Rorschach et TAT).
  • Pour conclure la rencontre avec le prévenu et/ou le plaignant, une place active m’était réservée.

À chaque fin de rencontre, la psychologue clinicienne m’accordait une place active particulière. Effectivement, j’eue la possibilité de poursuivre le questionnement clinique auprès du prévenu et/ou du plaignant, afin de laisser libre cours à l’expression de ma clinique singulière.

 

  • Enfin, de nombreux échanges ont été privilégiés avec la psychologue clinicienne lorsque nous procédions ensemble, ou séparément, au dépouillement et à l’analyse clinique des données recueillies lors de l’expertise.
    La rédaction du rapport d’expertise psychologique judiciaire à destination du Juge était également partagée.
conclusion unité d'addictologie et cegidd

Tandis que je n’avais pas encore étudié ces champs cliniques à l’Université, la psychologue clinicienne rencontrée lors de ce stage m’a acclimatée à la justice pénale et civile, à la clinique du milieu carcéral ainsi qu’aux tests projectifs.

À l’issu de ce premier stage en psychologie clinique, où les enjeux du traumatismes psychiques étaient particulièrement prégnants, je pris conscience que chaque « victime » peut vivre différemment cette blessure psychique en fonction de sa subjectivité propre. Je me rends pareillement compte de l’ampleur des répercussions et du retentissement d’un traumatisme psychique.

« L’objet d’addiction est investi de qualités bénéfiques, voire d’amour, perçues parfois comme ce qui donne sens à la vie, offrant l’illusion de pallier les difficultés, il est saisi à chaque instant pour soigner et atténuer les états affectifs douloureux, intolérables pour le sujet. »

(SAÏET Mathilde, 2011)

« Lorsque le sex-addict se sent possédé par une mystérieuse énergie le poussant à trouver conquête, le monde environnant n’existe plus de la même manière, tel un décor de théâtre qui défilerait trop lentement avant la trouvaille de l’objet-sexuel-prothèse, le voilà comme autohypnotisé par les débordements de pulsions dont le pouvoir de suggestion semble ici irrésistible. […] C’est souvent l’épuisement du corps qui sert de limitation à ces activités plutôt qu’un « non » qui viendrait de l’intérieur de la psyché. »

(ESTELLON Vincent, 2014)

« Le mot « écouter » vient du latin auscultare, « écouter avec attention ». Dans le langage courant, il signifie également « tenir compte de quelqu’un, de ses paroles, de sa volonté, de ses désirs ». Le patient a besoin de ce soutien silencieux, mais actif qui lui est proposé. »

(BACCINO Éric, 2015)